Civisme et Handicap

L’Union Nationale des Moins Valides est présente en Saône et Loire et plus particulièrement à BUXY. Notre déléguée locale est Marie-Laure de GASTINES.

La vie pour une personne handicapée n’est facile nulle part, mais habituellement, l’environnement n’est pas hostile ; quelques fois indifférent, souvent chaleureux.

A BUXY, tout semble différent. Comme si la présence d’une personne handicapée gênait. Est-ce que ce n’est pas contagieux ? Comment fait-elle pour vivre seule ?

Toujours ces vieux démons qui poussent à ne pas considérer une personne handicapée comme un citoyen à part entière. Et pourtant, les statistiques prouvent attestent qu’un certains nombres d’habitants de BUXY n’échapperont pas au sort : ils deviendront, eux aussi, handicapés un jour ou l’autre.

Mais le pire, c’est que cette handicapée demande à ce que les lois qui la protègent et l’autorise à vivre comme tout le monde soit appliquées. Jamais ça ne s’était produit avant qu’elle arrive !

Va-t-on devoir la considérer comme tous les autres habitants, elle qui est différente ? Elle aurait pu aller habiter ailleurs.

Je pensais, mais à tort semble-t-il, que les bourguignons étaient des gens joyeux et sympathiques. Mais à BUXY, c’est peut-être une exception ?

J’ai été obligé d’intervenir auprès de Monsieur Gentien, le Maire, pour que des aménagements permettent un passage qui sert à tous les promeneurs en direction de la voie verte. Même si je ne suis pas présent sur le terrain, je peux y être facilement.

Notre association a pour but d’informer les élus de leurs obligations, généralement nos conseils et remarques, critiques toujours positives, sont bien accueillis. En effet notre connaissance des problèmes spécifiques aux divers handicaps permet de donner des recommandations adaptées qui améliorent l’image de la ville. Je ne vois pas pourquoi en Saône et Loire il devrait en être autrement.

Mais ce que je déplore le plus c’est la lâcheté de beaucoup de personnes qui se croient autorisées à abuser de la situation de faiblesse de la personne handicapée. Du moment où elle n’a pas de moyens de se défendre, on en profite pour la harceler, la gêner ou on laisse faire alors qu’on a les moyens et l’autorité pour intervenir.  Cette attitude lamentable est le summum de la lâcheté.

Je n’ai pas pour habitude de laisser pourrir une situation qui peut avoir une solution avec un peu de bon sens. J’agirai afin que la vie de notre déléguée soit celle de tout le monde.

Le président   Jean GREZAUD